Oussama ben Laden : Né à Riyad (Arabie saoudite) le 10/03/1957 ; Mort à Abbottabad (Pakistan) le 02/05/2011 Né en Arabie saoudite en 1957, Oussama ben Laden est, jusqu'à sa mort en 2011, un des leaders du mouvement terroriste islamiste Al-Qaïda. Issu d'une riche famille originaire du Yémen, il suit des études de commerce dans la prestigieuse université du roi Abdulaziz à Djeddah. Étudiant pieux et réservé, il étudie les principaux textes du wahhabisme, un mouvement religieux saoudien. En 1979, l'URSS envahit l'Afghanistan, et Oussama ben Laden décide de répondre à l'appel du djihad. À la demande du prince saoudien Turki, il organise le départ des volontaires vers l'Afghanistan. Sur le terrain, il est chargé de coordonner leur action et de former les moudjahidin, ceux qui combattent au nom de l'islam. Il crée une base de données avec la liste de tous les volontaires : Al-Qaïda. En 1989, les forces soviétiques quittent l'Afghanistan. Ben Laden rentre en Arabie saoudite, où il est accueilli en héros. Il exprime haut et fort son désaccord avec la politique menée par la famille royale. En 1991, on lui confisque son passeport, et il est contraint de quitter l'Arabie saoudite. Dans les années 1990, il finance des camps d'entraînement. Soupçonné d'être impliqué dans plusieurs attentats à la bombe, Oussama ben Laden devient ennemi officiel des États-Unis en 1998. Expulsé du Soudan, il se réfugie en Afghanistan avec l'aide des talibans. Un premier mandat d'arrêt international est lancé contre lui par Interpol ; en 1999, le FBI le classe parmi les 10 criminels les plus recherchés, pour son implication dans les attentats contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya. À la suite des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, sa tête est mise à prix pour 25 millions de dollars. Le gouvernement afghan refusant de le livrer, le gouvernement de George W. Bush organise une intervention internationale pour exterminer Al-Qaïda. Oussama ben Laden est abattu au Pakistan le 2 mai 2011 pendant un raid américain.
Léon Blum : Léon Blum naît le 9 avril 1872 d'une famille française d'origine juive. Léon Blum est de gauche, du parti SFIO et se ralliera au Parti radical et au Parti communiste en 1935 pour créer une alliance anti-droite, le Front populaire. Il en sera président du Conseil deux fois entre 1936 et 1938. C'est Léon Blum qui créera les tous premiers congés payés de deux semaines, la semaine des 40 heures, la SNCF, les auberges de jeunesse... Blum est juif et l'extrême-droite mènera une propagande contre lui et d'autres politiciens juifs. Léon Blum est mort le 30 mars 1950, d'un problème cardiaque
George Bush(père) : Né en 1924 George Bush est un homme politique américain né en 1924. Il fut le 41ème président des États-Unis de 1989 à 1993. Après des études dans le Massachusetts jusqu’en 1942, George Bush décide de s’engager dans l’US Navy en 1942 au lieu de poursuivre ses études à Yale. Il s’y rend finalement après la guerre et obtient son diplôme d’économie en 1948. Marié dès 1945, George Bush a six enfants, dont George Walker Bush, futur président des États-Unis lui aussi. C’est en 1964 que la carrière politique de George Bush débute. Il se présente contre le sénateur démocrate de l’époque au Texas, mais perd la bataille. Il obtient finalement un siège à la Chambre des représentants de 1966 à 1968. Nixon le nomme ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies en 1971. Durant un an, de 1976 à 1977, il est désigné comme directeur de la CIA. Un poste à haute responsabilité puisque la mythique agence centrale de renseignement a subi plusieurs déboires lors du scandale du Watergate. Après avoir enchaîné plusieurs postes politiques, il devient vice-président aux côtés de Ronald Reagan. En 1987, George Bush se lance dans une campagne présidentielle : il remporte cette élection avec 53% du vote populaire et devient le nouveau président des États-Unis le 8 janvier 1989. Parmi les réformes les plus connues engagées sous Bush, on retrouve l’ALENA (Accord de Libre-Echange Nord-Américain » signé en 1994, l’intervention militaire au Panama dès 1989 et surtout l’intervention en Irak, contre Saddam Hussein, en 1990, ennemi que son fils continuera de combattre lors de son mandat. Candidat à sa propre succession en 1992, il échoue face à Bill Clinton, élu 42ème président des États-Unis. George Bush quitte ses fonctions le 20 janvier 1993.
George Walker Bush (fils) : Né à New Haven, Connecticut (États-Unis) le 06/07/1946 George W. Bush, homme politique de la droite républicaine américaine, est le 43ème président des États-Unis. Ancien gouverneur du Texas, il est élu à deux reprises à la Maison Blanche en 2000 et 2004. Il est le fils de George H. W. Bush, 41ème président des États-Unis. En 2000, George W. Bush se présente face au démocrate Al Gore et, au soir des élections, il obtient moins de voix que lui. Suite à un recomptage manuel des bulletins de vote et à un feuilleton judiciaire qui tiendra en haleine le pays pendant plusieurs semaines, Bush est cependant élu Président des États-Unis, car il obtient plus de voix que son concurrent de la part des grands électeurs. Une fois à la Maison Blanche, George W. Bush met en place les premières pierres de sa politique libérale. Son programme comprend notamment des actions dans le domaine de l’éducation, de la fiscalité avec un plan de baisse des impôts, et des mesures conservatrices qui découragent l’avortement mais soutiennent l’usage de la peine de mort. Les attentats terroristes qui surviennent le 11 septembre 2001 bouleversent ce schéma. Le gouvernement Bush, qui donne alors la priorité à « la guerre contre le terrorisme », est porté par une opinion favorable aussi bien dans son pays qu’à l’international. Le Président engage une politique de sécurité définie dans le Patriot Act et dirige une opération militaire contre le régime taliban en Afghanistan, soupçonné de protéger les membres d’Al Qaida responsables des attentats. Les Talibans sont alors renversés, mais la guerre anti-terroriste contre « l’axe du mal » continue. En novembre 2002, les Nations Unies acceptent d’envoyer des experts en désarmement pour inspecter les installations irakiennes, sur la demande de Bush. En effet, ce dernier suspectait le dictateur Saddam Hussein d’être lié à des organisations terroristes et de posséder des armes de destruction massive. Ne jugeant pas l’intervention de l’ONU efficace, Bush entre en guerre contre l’Irak le 20 mars 2003. La victoire est remportée très rapidement par le camp américain qui cesse officiellement les hostilités le 1er mai 2003. Cependant, la résistance irakienne est plus active que jamais et l’après-guerre continue de faire des victimes. Bien que bénéficiant du soutient du Royaume Uni et de l’Espagne, George Bush est vivement critiqué à l’international pour avoir déclenché la guerre sans avoir l’aval de l’ONU. Cela l’aura rendu très impopulaire notamment en France, en Allemagne, en Russie, en Chine mais également dans les pays du Proche et du Moyen-Orient. Par ailleurs, à cause de l’enlisement du conflit, les élections démocratiques promises aux irakiens ne seront mises en place qu’en janvier 2005. En plus de l’intervention contestée en Irak, plusieurs éléments de la politique de Bush sont contestés par la scène internationale, notamment son refus de ratifier le protocole de Kyoto et son soutien appuyé à Israël dans le cadre du conflit israélo-palestinien. Réélu en 2004 autour des thèmes de la sécurité et de la lutte anti-terroriste, George Bush renforce sa politique conservatrice en s’opposant au mariage homosexuel et à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Il durcit la répression des clandestins aux frontières, notamment celles avec le Mexique, mais met parallèlement en place un programme de travail temporaire pour les immigrés installés sur le territoire américain, à condition qu’ils maîtrisent l’anglais. Bush poursuit également sa politique libérale en mettant en œuvre de nouvelles baisses d’impôts et en assouplissant la loi sur la pollution de l’air par les industries. Afin de réduire la dépendance énergétique de son pays, il encourage enfin le développement des énergies alternatives au pétrole en prévoyant notamment la construction de centrales nucléaires. Bien que critiqué sur le plan international, George Bush continue à fédérer lors de son deuxième mandat une grande partie de l’opinion publique américaine. Victime d’une baisse de popularité pour sa mauvaise gestion de l’ouragan Katrina, qui a dévasté les États du Sud en septembre 2005, il réussit à retrouver une opinion favorable en mettant en œuvre la reconstruction et en tirant les enseignements de cette catastrophe lors du passage de l’Ouragan Rita quelques jours plus tard.
C
Fidel Castro : Né à Colonia Biran (Cuba) le 13/06/1926 Né Fidel Alejandro Castro Ruz, le leader communiste cubain connaît une enfance compliquée. Fils illégitime d'une mulâtresse et d'un propriétaire terrien, il n'est reconnu par son père qu'à l'âge de 17 ans. En 1945, Fidel Castro intègre l'université de La Havane, dont il sort diplômé en droit. C'est durant ses années d'études qu'il s'initie à la lutte armée contre les dictatures d'Amérique du Sud. Il part notamment combattre en Colombie et participe à la tentative de soulèvement en République dominicaine. Suite au coup d’État du général Fulgencio Batista en 1952, Fidel Castro fait entendre son opposition et se retrouve emprisonné. Amnistié, il est libéré deux ans plus tard et choisit l'exil, accompagné par son frère cadet Raul. En décembre 1956, il débarque clandestinement sur l'île avec pour projet de renverser la dictature militaire soutenue par les États-Unis. Après deux ans de guérilla acharnée, Fidel Castro parvient à provoquer la fuite de Batista et s'installe au pouvoir en janvier 1959. C'est alors qu'il se rapproche du Parti communiste cubain, et il ne tarde pas à proclamer que son gouvernement prend modèle sur le socialisme révolutionnaire. Des exécutions sommaires sont diligentées contre les "traîtres" par Ernesto Guevara, complice de Castro à cette époque. Durant les années 1960, les États-Unis instaurent un embargo contre Cuba et un bras de fer oppose les deux nations, dont la tension culmine avec le débarquement manqué de la baie des Cochons et la crise des missiles de Cuba. Fidel Castro procède à la nationalisation de toutes les grandes entreprises et interdit le libre commerce. La pauvreté et la pénurie s'installent tandis que l'émigration vers les États-Unis explose. L'aide de l'URSS est alors précieuse pour éviter la famine généralisée. La santé du "Leader Maximo" se dégrade très fortement et le conduit à démissionner de son poste de chef de l’État (qui revient à son frère Raul) en février 2008.
Churchill : Winston Churchill, né le 30 novembre 1874 à Blenheim Palace et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique.D'abord député conservateur, il est plusieurs fois ministre de 1906 à 1929, avant d'être nommé Premier ministre au cours de la Seconde Guerre mondiale (Je n'ai à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. Vous me demandez quel est notre but ? (…) Je peux vous répondre d’un mot : c’est la victoire, la victoire à tout prix, la victoire malgré la terreur, la victoire, aussi dure et aussi longue que puisse être la route.), le 10 mai 1940. Churchill est l'un des seuls à dénoncer le danger que représente Adolf Hitler pour les démocraties. En 1941, la bataille d'Angleterre fait rage, le Royaume-Uni sort de son isolement avec l'entrée en guerre de l'Union Soviétique et des États-Unis contre l'Allemagne nazie. Churchill coordonne l'action de la guerre avec ses alliés, aussi bien sur le plan politique, avec l'accueil des gouvernements en exil et les conférences avec les dirigeants des pays alliés, que sur le plan militaire, avec les débarquements en Afrique du Nord et en Europe et le soutien aux mouvements de résistance.
Clemenceau : Georges Clemenceau est un homme politique français, né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, en Vendée, et mort le 24 novembre 1929 à Paris. Il a fait des études de médecine, puis s’est dirigé dans la politique. Il devient sénateur dès 1902 et président du Conseil de 1906 à 1909, veillant à la séparation de l'Église et de l'État, réprimant les grèves, mais créant le ministère du Travail. En 1917, pendant la Première Guerre mondiale, il est nommé président du Conseil, c'est-à-dire qu'il dirige le gouvernement. Il arrive au pouvoir au moment où le conflit s'éternise et les soldats sont fatigués de se battre. Georges Clemenceau cherche à remonter le moral des troupes en rendant visite aux soldats dans les tranchées, malgré les risques. Il lutte également avec fermeté contre les mutineries et les désertions. Il fait appel aux troupes coloniales. À l'arrière, il combat les grèves dans les usines où les ouvriers réclament des hausses de salaires et une amélioration des conditions de travail. Il représente la France aux conférences de paix qui suivent la Première Guerre mondiale et souhaite punir l'Allemagne qui est rendue responsable du conflit. Georges Clemenceau est surnommé le « Père la Victoire » ou encore « Le Tigre ».
Clisthène : Clisthène d'Athènes (en grec Κλεισθένης / Kleisthénês) est un réformateur et un homme politique athénien, né vers -570, qui instaura les fondements de la démocratie athénienne. Il se pose alors en fervent partisan de l'isonomie (égalité des citoyens devant la loi) et renverse les aristocrates. Pour contrer les paryisans de l'oligarchie, Clisthène fit, selon l'image d'Hérodote, « entrer le peuple - le démos - dans son hétairie » c'est-à-dire qu'il l'associa aux institutions et au gouvernement, que les Grecs anciens désignaient sous le terme politeia. Cette mesure inédite, voire révolutionnaire, devait modifier profondément les données de la vie politique à Athènes : en effet, Clisthène s'appuie sur le peuple, non pas pour prendre le pouvoir mais pour changer les institutions et pour donner à ce démos plus de pouvoir, afin de limiter au maximum les pouvoirs de ses rivaux politiques.
D
Charles André Joseph Marie de Gaulle, ou plus simplement Charles de Gaulle, est né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises. C'est un général et homme politique français.
Issu d'un milieu conservateur et catholique, de Gaulle est élève de l'école militaire de Saint-Cyr d'où il sort officier en 1912. Il est affecté à un régiment d'infanterie dont le colonel est Philippe Pétain. Pendant la Première Guerre mondiale il est fait prisonnier pendant la bataille de Verdun en 1916. Après la guerre, il occupe divers postes dont celui de secrétaire du Conseil supérieur de la défense nationale, dont le chef est Pétain. Il publie alors de nombreux ouvrages sur le métier militaire et la stratégie. Il défend l'idée d'une armée formée de soldats de métier et le rôle essentiel des chars. Il s'oppose alors à Pétain et à l'État-Major, qui ne voient les chars n'agir qu'en appui des attaques de l'infanterie et sont confiants dans la sécurité apportée par la ligne Maginot en cours de construction.
Au printemps 1940, il est colonel, commandant une division cuirassée et remporte quelques succès militaires contre l'offensive allemande. Le 6 juin 1940, Paul Reynaud, président du conseil, le nomme sous-secrétaire d'État à la Défense nationale et il est promu général à titre temporaire. À ce titre il rencontre les Anglais. Après la formation du gouvernement Pétain le 16 juin 1940, et l'appel du maréchal Pétain pour arrêter les combats, de Gaulle passe en Angleterre.
Le 18 juin 1940, il lance un appel à la résistance contre l'occupation de la France par les Allemands nazis. Il arrive à se faire reconnaître comme le chef de la Résistance française et devient le chef du gouvernement provisoire en 1943. De 1946 à 1958, il s'oppose à la Quatrième République dont il désapprouve le fonctionnement.
En mai 1958, à la suite du soulèvement des colons d'Algérie, il revient au pouvoir. Il fonde la Cinquième République dont il devient le premier président. Sous sa présidence la France accorde l'indépendance à ses colonies africaines. Elle mène une politique extérieure indépendante qui est souvent très critique à l'égard des États-Unis. La France continue son intégration dans la Communauté économique européenne (CEE) et se rapproche spectaculairement de l'Allemagne. À l'intérieur le gouvernement soutient la modernisation de l'économie par une politique industrielle volontariste, par l'aménagement du territoire, par l'appel à l'immigration pour faire face au manque de main d'œuvre. Il est réélu président en 1965, mais il doit faire face à la remontée électorale de la gauche.
En mai 1968, la plus grande partie de la jeunesse et du monde salarié conteste la politique menée et met de Gaulle en grandes difficultés. Malgré le succès de ses partisans aux élections législatives de juin 1968, il est rapidement abandonné par une partie de ses soutiens (en particulier Valéry Giscard d'Estaing). Il perd le référendum de 1969, sur la régionalisation et la transformation du sénat. Il démissionne aussitôt.
G
Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev : Né à Privolnoïe (Russie) le 02/03/1931 Membre du parti communiste dès 1952, Gorbatchev gravit progressivement les échelons politiques du pays. En 1985, sa carrière politique prend un nouveau tournant, il est nommé secrétaire général du parti communiste. Gorbatchev est un réformateur qui entend rajeunir la puissance de l’URSS. Il lance plusieurs programmes de réformes afin de sauver le pays d’une faillite agricole et d’une crise internationale dont il peine à se relever. Par sa politique de "Pérestroïka" et de "Glasnot" qui plébiscitent respectivement la reconnaissance du rôle du marché et la transparence dans les affaires politiques, il entend restructurer l’économie de l’URSS et l’ancrer plus profondément dans les réalités économiques du marché. Ces politiques seront un échec. Impopulaire dans son pays, sa démission de la présidence de l’URSS le 25 décembre 1991 achève l’éclatement du bloc communiste. La popularité de Gorbatchev est surtout reconnue à l’international. Homme de paix, il contribue à mettre fin à la guerre froide, favorise le retour de la liberté de la presse dans son pays et met fin au monopole du parti unique. Il obtint le prix Nobel de la paix en 1990 pour l’ensemble de ses prises de position en faveur d’une paix durable. Depuis son éviction de la présidence de l’URSS en 1991, Gorbatchev a été exclu du parti communiste pour n’avoir pas su enrayer la chute du pays et répondre aux revendications sociales du peuple russe.
H
Hitler :Adolf Hitler est un homme politique allemand, né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn (anciennement en Autriche-Hongrie, actuellement en Autriche) et mort par suicide le 30 avril 1945 à Berlin (Allemagne). De 1933 à 1945, en tant que Führer (chef ou guide) du peuple allemand, il a dirigé l'Allemagne et a été le maître absolu du IIIe Reich. Appliquant les idées qu'il a exposées en 1924 dans son livre Mein Kampf (Mon combat), il fait de l'Allemagne un État dictatorial qu'il domine avec l'aide de son parti, le NSDAP. Il terrorise les Allemands en créant plusieurs organes policiers et met en place un État totalitaire qui contrôle la population. Il développe une politique raciste en décidant d’actions violentes contre les Allemands de religion juive, puis, à partir de 1941, la destruction physique de tous les Juifs d'Europe. Considérant les Allemands comme la race des seigneurs, il veut leur donner « l’espace vital nécessaire » à leurs besoins. Pour cela, il se lance dans une politique de conquêtes qui va déclencher la Seconde Guerre mondiale.
Hô Chi Minh : Né à Kim Lien (Viêt Nam) le 19/05/1890 ; Mort à Hanoï (Viêt Nam) le 02/09/1969 Hô Chi Minh est un homme politique communiste vietnamien, grande figure du nationalisme. Il est le symbole de la lutte pour l'indépendance du Viêt Nam contre l'impérialisme occidental. Hô Chi Minh, de son vrai nom Nguyên Sinh Cung, naît en 1890 dans un petit village vietnamien. En 1911, il fuit la misère et voyage à Londres et Paris, où il découvre le communisme. Il devient membre du Parti communiste français lors de sa création en 1920. Fort de ses idées anticolonialistes, il rejoint Moscou en 1923, et reçoit une formation. Il crée le Parti communiste indochinois en 1930. En 1941, de retour au Viêt Nam, il prend le nom d'Hô Chi Minh ("celui qui éclaire"). Cette même année, il fonde le Viêt-Minh, ou Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam, dans le but de combattre à la fois les Japonais et les Français qui ont la mainmise sur l'Indochine. Après la reddition des Japonais et l'incapacité des Français à reprendre le pouvoir, Hô Chi Minh déclare l'indépendance du pays en 1945. Il fonde la République démocratique du Viêt Nam dont il devient président. Mais en 1946, les négociations avec les Français échouent, et Hô Chi Minh mène le combat jusqu'à la victoire pour l'indépendance en mai 1954, à Diên Biên Phu. La guerre d'Indochine dure huit ans. Les accords de Genève sont signés en 1954, et le pays se retrouve divisé entre le Nord, dirigé par Hô Chi Minh, et le Sud, soutenu par les Américains. Commence alors la guerre du Viêt Nam, durant laquelle Hô Chi Minh soutient la réunification du pays et notamment le Front national de libération du Sud Viêt Nam. Il ne verra pas la fin du conflit en 1975, puisqu'il décède en 1969. Saigon, capitale du Sud, est rebaptisée Hô Chi Minh-Ville en 1975 en son honneur, et la République socialiste du Viêt Nam est proclamée en 1976.
Saddam Hussein : Né à Tikrit (Irak) le 28/04/1937 ; Mort à Bagdad (Irak) le 30/12/2006 Né le 28 avril 1937 dans un petit village près de Tikrit, Saddam Hussein grandit au sein d’une famille de paysans sunnites, dans une grande pauvreté et en l’absence de son père. Illettré et sans éducation, il est recueilli par son oncle maternel, qui l’inscrit aussitôt à l’école. Saddam Hussein s’intéresse alors de près aux actions du Baas, parti socialiste pour l’unité arabe dans lequel il commence à militer. Il ne lui faut pas longtemps pour prendre de l’assurance dans ses convictions politiques et participer à la tentative d’assassinat du Premier ministre Karim Kassem, en 1959. L’échec du projet l’oblige à fuir le pays tandis qu’il est condamné à mort par contumace. Il se rend d’abord à Damas, puis au Caire où il poursuit des études de droit et ses activités politiques. Son exil s’achève lorsque les membres du Baas réussissent le coup d’Etat de février 1963 contre Kassem. Dès 1969, il accède en effet au poste de vice-président du Conseil de commandement de la révolution (CCR). Fort de cette position et de la santé fragile du président al-Bakr, il assoit progressivement son autorité sur l’armée, les services de sécurité et accroît ainsi le pouvoir du Baas. Ainsi, dès juillet 1979, il cumule les fonctions importantes : président de la République, président du CCR, secrétaire général du parti Baas et commandant en chef des armées. Au vue du passé politique de l’Irak, Saddam Hussein met immédiatement tout en œuvre pour conserver le pouvoir, en installant notamment un régime autocratique et policier rigide. En outre, il s’appuie sur le réseau familial et transforme le Baas en véritable entité répressive. La propagande, la censure et la répression composent rapidement le socle de son régime. Saddam Hussein se retrouve à la tête d’un pays puissant, dont les ressources pétrolières ont permis un développement économique fulgurant ainsi qu’une modernisation des infrastructures et de l’industrie. Mais les ambitions du président vont plus loin et dépassent les frontières irakiennes. Il revendique certains territoires iraniens, contestant les frontières établies lors des accords d’Alger, en 1975. À ses yeux, il agit dans la lignée de ses héros historiques : Nabuchodonosor et Saladin. Outre ces raisons d’ordre territorial et pétrolier, Saddam Hussein s’inquiète de la mise en place de la République islamiste en Iran. Il redoute surtout une révolte de la population chiite, très présente en Irak. En septembre 1980, ses troupes envahissent donc l’Iran, qui leur oppose une résistance acharnée. Saddam Hussein bénéficie d’un soutien international important et le conflit se prolongera durant huit ans. Durant ces années, les Kurdes, confiants en la défaite irakienne, coordonnent leurs actions contre le gouvernement irakien pour obtenir leur autodétermination. L’armée réplique, n’hésitant pas à utiliser ses armes chimiques. Après la signature du cessez-le-feu, en juillet 1988, l’Irak est à bout de force et criblée de dettes. Le bilan humain est, lui aussi, catastrophique pour les deux pays. Mais l’Irak est désormais considérée comme la principale puissance du Proche-Orient. Dès le mois d’août, Saddam Hussein poursuit sa revanche sanglante contre les Kurdes, qui, pour éviter les massacres, tentent de s’enfuir du pays. Dans l’espoir de relever l’économie du pays, Saddam Hussein porte son attention sur le Koweït, qui, lui aussi, possède d’importantes ressources pétrolières. Pour le président irakien, ce territoire n’aurait jamais dû accéder à l’indépendance. De plus, le fait qu’il ait refusé l’annulation des dettes irakiennes résultants de la guerre contre l’Iran accroît les tensions. Enfin, Saddam Hussein accuse le pays de baisser les prix du pétrole aux dépends de l’Irak. C’est ainsi que le 2 août 1990, l’armée irakienne envahit le Koweït, aussitôt annexé. Les réactions internationales sont immédiates. L’ONU met en place un embargo financier et militaire contre l’Irak puis permet aux États membres de répliquer par la force. Saddam Hussein perd tous ses alliés de la guerre contre l’Iran, qui se coalisent contre lui. Il ne lui faut guère de temps pour abandonner le territoire conquis. Il reste toutefois au pouvoir et en profite pour réprimer dans le sang les insurrections des populations chiites et kurdes. Face à la situation, le nord et le sud de l’Irak deviennent des zones d’exclusion aérienne, bénéficiant de la protection internationale. Saddam Hussein est devenu, aux yeux des Occidentaux, l’une des principales menaces du Proche-Orient. Bien que laissé au pouvoir, il doit faire face à l'embargo économique et financier mené par l’ONU pour désarmer l’armée. La population sombre dans la misère et la faim, tandis qu’il parvient à maintenir sa domination par une répression plus sévère que jamais à l’encontre de toute opposition. En 2002, la pression croissante qui s’abat sur le régime de Saddam Hussein l’oblige finalement à accepter la présence des experts en désarmement de l’ONU. Malgré ses déclarations, le président irakien est fortement soupçonné de posséder des armes de destruction massive, ce qui sert de prétexte aux États-Unis pour préparer une offensive. Tandis qu’il se réfugie dans un bunker, Bagdad tombe dès le début du mois d’avril. L’ex-président irakien s’enfuit avant d’être retrouvé non loin de Tikrit, le 13 décembre 2003. Le Tribunal spécial irakien est créé par l’administration américaine en Irak pour assurer le procès de Saddam Hussein, accusé de crime contre l’humanité, crime de guerre et génocide. Le 19 octobre 2005, ce dernier comparait pour l’exécution de près de 150 chiites dans le village de Doujail, en 1982. Il nargue les magistrats en déclarant ne pas reconnaître l’autorité du tribunal. Au terme d’un procès mouvementé, durant lequel Saddam Hussein ne cesse de tenir tête à ses juges, l’ancien dictateur irakien est condamné à la peine de mort par pendaison le 5 novembre 2006. Sans attendre de le juger pour d’autres crimes, on décide de le pendre à la fin du mois de décembre, avant l’Aïd el-Kebir. À l’aube du 30 décembre, ses bourreaux exécutent la sentence.
K
John Fitzgerald Kennedy : Né à Brookline (Etats-Unis) le 29/05/1917 ; Mort à Dallas (Etats-Unis) le 22/11/1963 Trente-cinquième président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy est resté à la tête du pays à peine trois ans. Prônant une coexistence pacifique au cœur de la Guerre froide, il a su faire face à la crise avec agilité. À l’intérieur, il s’est efforcé de relancer l’économie, s’est battu contre la ségrégation raciale et a favorisé la conquête spatiale. John Fitzgerald Kennedy grandit au sein d’une riche famille catholique. Ambassadeur des États-Unis en Angleterre, son père lui offre une excellente éducation. En 1960, Kennedy se porte candidat démocrate aux élections, contre le républicain Richard Nixon. Son programme dynamique, surnommé "New Frontier" (Nouvelle Frontière), repose notamment sur un meilleur système social, sur l’égalité raciale, la relance économique, l’avancée spatiale et l’aide aux pays sous-développés. À très peu de voix près, Kennedy est élu 35e président des États-Unis, à la suite de Dwight Eisenhower. Il entre en fonction en janvier 1961. A peine arrivé à la présidence, Kennedy souhaite baser sa politique extérieure sur l’équilibre des puissances occidentales par rapport au bloc soviétique. Mais une telle démarche devait rester pacifique. Aussi, dès le mois de juin 1961, quelque peu ébranlé par la déroute du débarquement de la baie des Cochons, Kennedy rencontre Khrouchtchev à Vienne au sujet de la Berlin. Mais aucun compromis ne peut alors être trouvé sur le sujet. La relation entre les deux grandes puissances s’envenime encore avec la crise de Cuba. Au bord de la Troisième Guerre mondiale, qui aurait probablement été nucléaire, la diplomatie des deux hommes finit par résoudre le conflit. Cette crise, par le danger imminent qu’elle a représenté, aboutira, en 1963, à la signature d’un accord interdisant les essais nucléaires en mer comme dans l’atmosphère. La détente sera alors engagée. En outre, Kennedy désire engager son pays sur le plan international. En 1963, alors qu’il se prononce en faveur du désarmement, il décide d’intervenir dans le sud du Vietnam contre la montée du communisme. Il se fait ainsi l’initiateur de l’"escalade", poursuivie plus concrètement pa Johnson, à qui l’on reprochera longtemps une telle démarche. À peine trois ans après sa prise de fonctions, Kennedy est assassiné sous les yeux de la foule et de la télévision, alors qu’il traverse Dallas avec son escorte et sa femme. Touché à la tête, il meurt peu de temps après son arrivée à l’hôpital.
Nikita Khrouchtchev : Né à Kalinovka (Russie) le 17/04/1894 ; Mort à Moscou (Russie) le 11/09/1971 Nikita Khrouchtchev, après avoir participé à la révolution bolchevique en 1917, entame une carrière politique qui lui fera intégrer le Comité central du Parti communiste d'URSS en 1934 et le Soviet suprême en 1937. Suite à son rôle actif dans la Seconde Guerre mondiale où il participe notamment à la défense de l'Ukraine et de Stalingrad, il est nommé général. En 1953, il succède à Staline comme premier secrétaire du Parti communiste d'URSS et mène une politique de "déstalinisation", dénonçant le culte de la personnalité instauré par son prédécesseur. Khrouchtchev devient Premier ministre en 1958, mais ses réformes agricoles sont un échec, de même que sa politique étrangère, qui mène à la crise des missiles de Cuba. Il est donc démis de ses fonctions en 1964.
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Lénine : Lénine (en russe : Ле́нин) de son vrai nom Vladimir Ilitch Oulianov, est un homme politique russe né à Oulianovsk le 22 avril 1870 et mort à Gorki Leninskie le 21 janvier 1924.Lénine a participé à la révolution russe de 1917, mettant ainsi définitivement fin au régime tsariste. Il est le fondateur du Parti communiste soviétique, qu'il a dirigé de 1912 jusqu'en 1922. Il est le dirideant de la Russie puis de l'URSS de 1917 jusqu'à sa mort, le 21 janvier 1924. Son successeur est Joseph Staline. En février 1918, Lénine signe avec l'Allemagne le traité de Brest-Litovsk qui met fin à la guerre, mais la Russie perd une grande partie de son territoire. L'ancien tsar Nicolas II et sa famille sont assassinés en juillet 1918, peut-être sur l'ordre de Lénine lui-même (d'après certains historiens). Une guerre civile oppose alors les « Russes blancs » (opposés aux communistes) aux « Rouges » (les communistes) qui créent l'Armée rouge. Les deux camps s’affrontent jusqu’à la victoire finale des Rouges en 1923. Dans le même temps, une police politique, la Tcheka (devenue la Guépéou en 1922), est créée. Elle adopte des mesures brutales pour lutter contre les « ennemis » du régime communiste. La guerre civile amène le gouvernement bolchevik à prendre des mesures radicales. La nourriture de la population civile est rationnée et des réquisitions ont lieu ; ces mesures sont prises pour que les soldats de l'Armée rouge soient bien ravitaillés et ne manquent de rien (« communisme de guerre »). Cela entraine une famine dans le reste de la population et de nombreuses personnes meurent, victimes de la faim ou de maladies. En 1921, le gouvernement adopte la Nouvelle politique économique (NEP). L'initiative privée est autorisée si on possède une petite entreprise, mais les usines et les grandes industries sont la propriété de l'État. En 1922, l'Union des républiques socialistes soviétiques (U.R.S.S.) est proclamée, elle regroupe quelques territoires de l'ancien empire russe (Russie, Ukraine, Biélorussie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan).
M
Jean Moulin : Jean Moulin est né à Béziers dans le Languedoc-Roussillon le 20 juin 1899 et mort dans un train aux environs de Metz le 8 juillet 1943.
Il devient le plus jeune sous-préfet de France en 1925, puis le plus jeune préfet en 1937. En 1941, à la suite de l'appel du 18 juin 1940 prononcé par Charles de Gaulle, Jean Moulin décide de partir pour Londres. De Gaulle le renvoie en France avec pour missions d'unifier les gouvernements de Résistance qui se sont formés un peu partout, et de créer une armée secrète. Moulin prend alors le pseudonyme de « Rex » et s'installe à Lyon. En octobre 1942, il crée l'armée secrète commandée par de Gaulle. Au terme de nombreuses démarches, le conseil national de la Résistance (dont le sigle plus couramment employé est CNR) est créé le 27 mai 1943. Le conseil rassemble les responsables des deux gouvernements de Résistance des deux zones politiques. Le CNR devient le centre de la lutte contre les nazis, et il reconnaît l'autorité du général de Gaulle comme l'unique chef de la Résistance. Le 21 juin 1943 la police allemande, commandée par Klaus Barbie arrête Moulin. La Gestapo le torture pour obtenir des informations, mais celui-ci reste muet. Il est transféré en Allemagne, où il meurt des suites de ses blessures le 8 juillet 1943, quelque part entre Metz et Francfort. Ses cendres d'abord enterrées au cimetière du Père-Lachaise, sont ensuite exhumées pour être déposées au Panthéon, le temple parisien des grands hommes auxquels la patrie est reconnaissante. Bénito Mussolini : Benito Mussolini, de son vrai nom Benito Amilcare Andrea Mussolini, est un homme politique italien, né le 29 juillet 1883 près de Dovia di Predappio (Romagne) et mort fusillé près de Dogo (Lombardie), le 28 avril 1945. Mussolini est le fondateur du fascisme. En mars 1919, il crée les « Faisceaux de combat », qui regroupe surtout des anciens combattants démobilisés et sans emploi. Le programme politique est très contradictoire et peut séduire les mécontents. Le succès est lié à la situation chaotique du pays (grèves importantes dans les usines du nord de l'Italie et occupations par des paysans pauvres de grands domaines agricoles du Sud). Avec ses « chemises noires » fascistes, il brise par la violence les révoltes ouvrières et paysannes. Gagnant la confiance de la bourgeoisie, de la police et de l'armée, il modifie le programme du parti fasciste créé en 1921, et abandonne toutes idées de redistribution des richesses. En octobre 1922, Mussolini, qui a pris le titre de Duce (« Guide »), organise la marche sur Rome. Sous la menace et avec la complicité des partis politiques conservateurs il obtient du roi Victor Emmanuel III la direction du gouvernement. À partir de 1925, il établit une dictature et établit le régime fasciste en Italie.Dans un premier temps, Mussolini tente de se rapprocher des démocraties parlementaires (France et Royaume-uni). Il mobilise l'armée italienne quand Hitler menace l'Autriche en 1934. Il espère que la France et l'Angleterre, puissances coloniales déjà bien pourvues, lui laisseront les mains libres pour agrandir l'empire colonial italien en Afrique. Mais quand, en 1936, il se lance dans la conquête de l'Éthiopie il se heurte à l'opposition franco-britannique. Il change alors ses alliances et se rapproche d'Hitler. Mussolini envoie des troupes pour aider les rebelles nationalistes commandés par le général Franco pendant la guerre civile espagnole qui débute en 1936. En 1938, Mussolini joue les médiateurs au moment des accords de Munich. Mais les reculades successives des démocraties le poussent à sceller définitivement une alliance avec l'Allemagne nazie, ce qui constitue l'axe Rome-Berlin. Dans cette alliance Mussolini n'apparait que comme le second d'Hitler.
En 1940, l'engagement dans la guerre au côté d'Hitler s'avère être un désastre pour l'Italie, qui y perd ses colonies africaines (Éthiopie et Libye). L'Italie est envahie par les Alliés en 1943. Arrêté sur l'ordre du roi en juillet 1943, Mussolini est libéré en septembre par les nazis et placé à la tête d'une République sociale italienne. Le 27 avril 1945, au cours de la Libération, il est arrêté, cette fois-ci par les communistes, et fusillé le lendemain. Son corps sera par la suite suspendu en place publique et soumis à la fureur de la foule.
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Périclès : Périclès (en grec ancien Περικλῆς / Periklễs, signifiant littéralement « entouré de gloire »), né à Athènes vers 495 av. J.-C. et mort dans cette même ville en 429 av. J.-C. à cause de la peste, est un éminent et influent stratège, orateur et homme d'État athénien durant l'âge d'or de la cité, plus précisément entre les guerres médiques et la guerre du Péloponnèse. Il est le fils de l'homme politique Xanthippe et d’Agaristé, laquelle appartient à la puissante famille des Alcméonides.Périclès fait de la Ligue de Délos un empire athénien et mène ses compatriotes au cours des deux premières années de la guerre du Péloponnèse. Il a eu une influence si profonde sur la société athénienne que Thucydide, un historien contemporain, le qualifie de « premier citoyen de sa patrie » et que son époque est parfois appelée à tort le « siècle de Périclès ». Il s'est illustré également dans la promotion des arts, ce qui a été une des principales raisons pour lesquelles Athènes détient la réputation d'être le centre éducatif et culturel du monde grec antique. Il est à l'origine du projet de construction de la plupart des structures encore présentes aujourd'hui sur l'Acropole d'Athènes dont le Parthénon. En outre, il favorise et utilise la démocratie athénienne à tel point que des critiques le qualifient de démagogue.
Pétain : Philippe Pétain est né en 1856 et mort en 1951. En 1916 il est chargé du secteur de Verdun dont il dirige la défense, il sort de la guerre avec une image glorieuse de chef humain envers ses hommes. Le 18 mai 1940, il devient vice-président du Conseil puis prend position en faveur de l'armistice. Le 16 juin il est nommé président du Conseil et le 17 il annonce aux français la demande d'armistice. Le 10 juillet 1940, l'Assemblée Nationale lui accorde les pleins pouvoirs afin de promulguer une nouvelle constitution. Il fonde alors l' « État français » et engage la France dans une politique de collaboration avec l'Allemagne. À la Libération, il est jugé et condamné à mort. Sa peine est commuée en détention à perpétué par le général de Gaulle. Il meurt sur l'Ile d'Yeu où il a été emprisonné après son jugement.
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Ronald Reagan : Né à Tampico (Etats-Unis) le 06/02/1911 ; Mort à Los Angeles (Etats-Unis) le 05/06/2004 Ronald Reagan est un homme politique américain, affilié au Parti républicain. Il est le 40e président des États-Unis, de 1981 à 1989. Jeune homme, il est passionné de sport, d'art du spectacle et de politique, et se lance dans une carrière d'acteur. Il joue dans une cinquantaine de films, principalement de série B, dans lesquels il tient des seconds rôles, avant de s'approcher de la vie politique dès 1950. Il soutient Eisenhower puis Nixon dans leurs campagnes. Puis, en 1966, Reagan est élu gouverneur de la Californie. En 1980, il se présente à l'élection présidentielle face à Jimmy Carter. Son programme conservateur met en avant la baisse des impôts et l'augmentation du budget de la Défense. Il se positionne également pour le maintien de la peine de mort et contre l'avortement. Il remporte l'élection haut la main (51% des votes), et devient à 69 ans le plus vieux président des États-Unis. Quelques minutes après son investiture officielle à la présidence, en janvier 1981, il obtient la libération des otages de Téhéran. Un événement marquant qui contribue à la large popularité du président. Le 30 mars 1981, à Washington, il est la cible d'un attentat. Blessé par un tir, il se rétablit rapidement. Ronald Reagan est réélu en 1984, toujours de façon écrasante. Son second mandat est marqué notamment par le scandale de l'Irangate, qui révèle la vente secrète d'armes par les États-Unis à l'Iran. Sa cote de popularité reste malgré tout très élevée. Décrivant publiquement l'Union soviétique comme un « empire du Mal », il soutient les mouvements anti-communistes dans le monde entier et renonce à la politique de détente en augmentant massivement les dépenses militaires et en relançant une course aux armements avec l'URSS. Reagan négocie néanmoins avec le secrétaire général de l'Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, pour réduire les arsenaux nucléaires par l'intermédiaire du traité INF. En raison de problèmes de santé, il se retire de la vie politique à la fin de son mandat. Atteint de la maladie d'Alzheimer, il décède le 5 juin 2004 à Los Angeles.
Roosevelt : Franklin Delano Roosevelt (1882 - 1945) est le trente-deuxième président des États-Unis d'Amérique. Élu pour quatre mandats commençant en 1933, 1937, 1941 et 1945, il décède avant la fin de ce dernier mandat.Il est le seul président à avoir été élu quatre fois. Depuis 1951, le nombre de mandats est limité à deux. Arrivé au pouvoir pendant la Grande dépression commencée en 1929, il tente de résoudre les graves problèmes économiques par une politique interventionniste de l'État fédéral : le New Deal. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il organise le soutien économique en faveur du Royaume-Uni qui combat seul l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste. Après l'entrée en guerre des États-Unis en 1941, Roosevelt devient un des personnages les plus importants de la guerre et participe entres autres à la conférence de Yalta avec Winston Churchill et Joseph Staline. Il meurt le 12 avril 1945 d'une hémorragie cérébrale, peu avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale. C'est son successeur Harry Truman qui ordonnera de larguer les bombes atomiques.
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Staline : Joseph Staline, né Joseph (Iossip) Vissarionovitch Djougachvili le 18 décembre 1878 et mort le 5 mars 1953, est un homme politique soviétique d'origine géorgienne dont l'histoire personnelle s'est confondue entre 1924 et 1953 avec celle de l'URSS.Par son poids politique et militaire, Joseph Staline fit de l'URSS la seconde puissance mondiale et il eut un rôle important dans la diffusion du communisme. Il est à l'origine d'un système totalitaire fondant son organisation sur la terreur d'État. Sa politique a causé des millions de morts en URSS ; ses crimes ont été révélés après sa mort, ce qui a contribué à discréditer le communisme. Considéré comme une des personnes les plus marquantes du XXe, il gagna la Seconde Guerre mondiale avec les Alliés.